miércoles, 15 de agosto de 2012

Pohoda festival and Cicmany

5 au 7 juillet 2012 - SLOVAQUIE, Trencin, Campement au festival Pohoda pendant 3 jours, comme 30.000 autres festivaliers
dimanche 8 juillet 2012 - SLOVAQUIE, Cicmany, Jardin d'une famille franco-slovaque rencontrés dans le village

Je pars depuis Bratislava vers Trencin (~ 120 km) pour le festival Pohoda avec Juraj qui m'a vendu le billet. Il y a comme 30.000 personnes au festival et tout le monde dort sous tente. Nous cherchons une parmi la foule de tentes pour poser les nôtres. Après avoir payé un coup à mes conducteurs, je passe la soirée avec Nati, une couchsurfeuse Slovaque qui parle parfaitement français et avec laquelle nous participons aux concerts. Nous nous amusons à collecter quelques 150 gobelets de bière pour en avoir gratuitement, chaque centaine donnant droit à une bière gratuite. Après 4 ou 5 concerts (chaque concert dure 1 heure), il se fait très tard et je me demande ce que fait Martin, mon cher ami de Bratislava qui est aussi au festival. Nous rencontrons 2 charmantes demoiselles (Katka et sa copine), nous prenons le thé et discutons de tout et de rien avant le lever de soleil. Surtout de rien. Avec Martin, nous partageons son matelas gonflable sur du goudron et 2 heures plus tard, je dois déjà me lever pour participer à une séance d'Hatha yoga pendant une heure, de 8 à 9h. Je transpire mais qu'est-ce que ça fait du bien! Après la séance, je discute avec Lune, la prof de yoga. Nous sympathisons énormément si bien que nous passons la matinée ensemble. Nous apprenons le tango ensemble pendant une heure. Il fait extrêmement chaud et des camions-citernes font des rondes et balancent de l'eau à coups de lance. On se déshabille volontiers pour recevoir une raclée rafraîchissante! Cela m'arrive au moins 4 fois pendant le festival tellement ça bouille! Avec Lune, on fait quelques plans sur la comette. Elle me parle d'une retraite de Dzogchen (sorte de yoga surpuissant) en août à Constanta (sur la côte Roumaine) et l'idée de participer me tente bien. Je passe l'après-midi à travers les différents stands d'ONG (Greenpeace, Amnesty International, Youth on the Move...), de DIY (Do It Youself). J'en profite pour créer des badges et décorer mon chapeau d'une fleur. Les gens m'apprécient encore plus avec mon chapeau que j'ai aussi agrémenté d'une pancarte rose "LOVE POHODA". J'attire définitivement l'attention! Aux stands, il y a un nombre incroyable de goodies (badges, crème solaire, préservatifs, bières, barres céréales, jeux concours et cadeaux à la clé, casquettes, yoyo, lampes...). Je rencontre Inga avec qui je participe à une séance de Falungong (méditation traditionnelle chinoise qui améliore le bien-être physique et mental). Je sens l'énergie au bout de mes doigts. Plus tard, je passe pour la première fois à ma tente pour une sieste de 2h avant la série de concerts de la soirée. Les concerts sont 72h non-stop à ce festival et les meilleurs groupes sont plutôt en soirée. Je rejoins Katka et un autre Slovaque pour une expérience musicale avec des écouteurs. Nous participons à différents concerts dont Emiliana Torrini et Yann Tiersen. J'arrive à tenir jusqu'à 4h du matin et rejoindre ma tente, ne considérant pas dormir par terre dans la foule comme une option envisageable. Beaucoup de dépravés le font. Le lendemain je rencontre Martin et sa copine à la séance de yoga. Plus tard, je baroude entre concerts et stands. Je participe à un cours d'Arabe avec Nati grâce à un Iraki du stand Amnesty International. Nous apprenons surtout l'alphabet arabe et comment écrire nos prénoms. Je rencontre 2 couchsurfeuses de Bratislava pour 3 concerts, dont un jeune mixeur anglais de 18 ans aux platines. Je suis vraiment claqué du festival ensuite et je ne me couche pas plus tard que 2h du matin. Le lendemain, c'est le dépliage des tentes pour tout le monde, le terrain est un champs de bataille d'ordures et j'en profite pour exercer pour la première fois le dumpster-diving (moyen très alternatif de récolter, entre autres, à manger). Je ramasse quelques goodies supplémentaires et un peu à manger. Dans le bus qui me ramène à Trencin, je rencontre une superbe rousse qui veut faire du stop et elle s'avère être CouchSurfeuse. Je lui donne tous les conseils du monde et nous gardons contact. Je visite Trencin et prends le bus pour Ilava puis poursuis en stop pour Cicmany, un village paumé classé UNESCO que je ne souhaite absolument pas manquer. J'ai une chance incroyable, après 30 bonnes minutes, 4 slovaques dont une bimbo me récupèrent et font un énorme détour pour me déposer directement à destination, quelques 40 km plus loin. On s'éclate pas mal à discuter, ils sont plutôt ouvert d'esprit, voire même un peu trop. Quand on parle des gypsies (tziganes), ils les décrivent comme des animaux, des singes plus exactement. Il est vrai qu'en Slovaquie, la communauté romane est très représentée. C'est un peu vécu comme la maladie du pays et plus on va à l'Est, plus ils sont nombreux. Je visite les maisons en bois peintes d'inscriptions et m'amuse à prendre des photos subtiles. Je mange un succulent plat local (Bryndzové Halusky) et ère dans le village jusqu'à rencontrer un jeune qui connait une famille franco-slovaque. Il me les fait rencontrer et ils me proposent de monter ma tente derrière leur jardin, souvent utilisé comme camp de scout.

Le tank qui rafraîchit bien comme il faut!


Love Hat!

Le cours d'Arabe!


Après la récolte, des bières gratuites! Avec Nati!


Les coupines!

Séance d'Hatha yoga le matin!

Ma prof de yoga, trop cooooool!

Exemple de nanas

Séance de Falungong avec Inga :)


Quand je vous dis que tout le monde dors n'importe où à Pohoda!

Concert de Yann Tiersen

Les filles m'ont maquillé pour la dernière soirée!

À la fin du festival, c'est la porcherie et le dumpster diving expérience
Trencin

Maison à Cicmany




Bryndzové halušky, plat typiquement Slovaque